Mythes et idées reçues

 La violence conjugale concerne les milieux défavorisés et les alcooliques.

 L'homme commettant des actes de violence envers sa conjointe, c'est Monsieur Tout Le Monde. Il peut provenir de tous les milieux, être médecin ou chômeur, peu ou très instruit. Il n'y a pas de profil type.                                                                                  

Une femme qui travaille, si elle reste, c’est qu’elle aime ça.                

 Les femmes restent auprès de leur conjoint pour des raisons variées et complexes. Elles espèrent changer l'homme qu'elles aiment, croient à ses promesses, se sentent coupables de briser le foyer, ont peur des menaces, n'ont pas les ressources sociales ou économiques pour s'en sortir seules.

Ça ne nous regarde pas, c’est leur vie privée.                                    

 Certains actes de violence sont de nature criminelle, qu'ils se passent à  l'intérieur ou à l'extérieur du couple. Le fait de croire que la violence conjugale est privée condamne les victimes à rester sous l'emprise de leur agresseur et rend plus difficile l'intervention des autres, ce qui par conséquent, perpétue la violence. La violence conjugale est un problème d'ordre social important.

 

 Les hommes exerçant de la violence conjugale sont violents dans toutes leurs relations.

 Les hommes qui sont violents envers leur conjointe ne sont pas nécessairement des individus violents dans leurs relations sociales ou au travail. Souvent, les proches ne veulent pas croire qu'ils utilisent de tels comportements ; ils peuvent être charmants et agréables lorsqu'on les côtoie.                                                      

 

 Aider les femmes violentées ne sert à rien, elles retourneront vers leurs conjoints.

 Le fait de vivre Le cycle de la violence à plusieurs reprises rend souvent les femmes violentées ambivalentes, ne sachant plus si elles doivent partir ou rester. Elles partent pour voir si elles peuvent survivre en dehors de ces relations et reviennent pour voir si ces relations peuvent changer. Ce processus évolutif permet aux victimes de finir par résoudre leur situation et sortir du cycle de violence.

 C'est elle qui le provoque. C'est de sa faute, elle ne sait pas y faire.

 Personne ne cherche ou ne provoque la violence de l'autre. Personne ne mérite de subir la violence.

L'homme est responsable à 100% de ses comportements violents. Il va cependant chercher à rendre sa conjointe responsable de sa violence pour qu'elle ne le quitte pas et ne le dénonce pas.

                                                                       

 

 

 

Vous souhaitez nous parler anonymement de votre situation?

Rencontrons-nous dans une de nos permanences ou appelez-nous

 

SOS Femmes Vendée

BP 712

85017 LA ROCHE SUR YON

 

 

Les informations recueillies sur ce formulaire sont transmises par courriel sous forme cryptée à notre structure pour un traitement et une réponse manuelle. 
Les données personnelles sont conservées uniquement pendant la durée strictement nécessaire à la gestion de la réponse dans les limites imposées par la loi. SOS Femmes Vendée s'engage à effacer les données personnelles de ses bases de données à l'issue des différentes durées.
Conformément à la loi « informatique et libertés » du 6 janvier 1978 modifiée en 2004, vous bénéficiez d’un droit d’accès et de rectification aux informations qui vous concernent, que vous pouvez exercer en vous adressant à SOS Femmes Vendée BP 712 85017 La Roche sur Yon cedex.
Vous pouvez également, pour des motifs légitimes, vous opposer au traitement des données vous concernant.

Gestion de la page en cours